Faisant des victimes chaque année, pendant le mois d’octobre à mars, le blues hivernal est une maladie causée par la diminution de la lumière naturelle. En général, les femmes sont les plus touchées parmi le 10 à 12 % des personnes atteintes de cette dépression saisonnière. Souvent, le froid, le manque de lumière, la chute des températures peuvent provoquer la fatigue, l’hypotonie et l’hypersensibilité. Si l’un de ces symptômes présents, on peut dire que la personne concernée est victime du blues hivernal.
S’exposer à la lumière naturelle
Étant donné que la nuit est plus longue que le jour durant la période d’hiver, le manque de lumière naturelle peut entraîner chez certaines personnes une dépression. D’après les chronobiologistes, notre corps a besoin de s’exposer à la lumière au moins une heure par jour. Marie Josèphe Challamel, spécialiste du sommeil, a conseillé que faire de marche après le déjeuner suffise pour prendre 10 000 lux. Bien que notre appartement soit très bien éclairé, il est important de sortir dehors pour acquérir sa dose de lumière quotidienne.
Une lumière artificielle
Dans le cas où la lumière solaire est insuffisante, on peut se servir d’une lampe luminothérapie (voir une sélection de produits). Ce dispositif a pour but de diminuer la sensation de fatigue et de cesser la production de l’hormone du sommeil appelé « mélatonine ». Quand cette lumière artificielle arrive sur les yeux, les cellules ganglionnaires situées dans la rétine s’activent, puis elles envoient directement une information au cerveau bloquant la production de mélatonine.
Qui peut l’utiliser ?
Le professeur Damien Léger a bien mentionné que les enfants qui subissent des dépressions saisonnières n’ont pas le droit à cette lampe. Cet outil n’est conçu spécialement que pour les adultes. Pour les personnes qui éprouvent des troubles bipolaires ou en cas d’un glaucome, la luminothérapie est aussi à éviter. Sinon, il faut consulter des ophtalmos avant de l’user. Cette lampe est dangereuse tant pour les personnes qui souffrent de DMLA que pour tous ceux qui ont une maladie de la rétine.
Quand peut-on l’utiliser ?
Damien Léger et le psychiatre Christian Even précisent que le matin sera le moment favorable pour utiliser cette lampe. Patrick Lemoine, quant à lui, ne partage pas le même avis. Pour Lemoine, ce n’est pas l’heure qui compte, mais la quantité de photons reçus.
Est-il vraiment efficace ?
D’après l’affirmation de Patrick Lemoine, on peut bénéficier de plus de 85 % de taux de succès après 15 jours d’emploi et permet notamment d’éviter le stress. Cependant, si on ne ressent pas les effets, il faut augmenter la dose. Mais en cas de surdose, on souffre de mal de tête et de vertige. Si cette situation se présente, il faut arrêter immédiatement son utilisation.